La Wallonie picarde compte une cinquantaine de lieux s’apparentant au concept de musée. Dans ce foisonnement d’espaces culturels dédiés à la sauvegarde et à la valorisation de patrimoines divers faisant la jonction avec le présent, moins de 10 d’entre eux sont reconnus par la FWB en tant que « musées ». C’est-à-dire qu’ils correspondent à la définition de l’ICOM (Conseil international des musées) et sont dotés de moyens destinés à mettre en œuvre les missions décrétales qui leur sont dévolues.

Forts de toutes les institutions et initiatives muséales qui émaillent le territoire et profitant de l’existence d’un outil territorial comme Culture.Wapi, cette filière culturelle a décidé, en 2011, de se structurer en réseau. Au fil des réunions auxquelles ont pris part l’ensemble des acteurs concernés, une série de constats ont été dressés qui les ont renforcés dans la conviction que des actions concertées devaient être entreprises pour donner aux musées de Wallonie picarde le juste poids qu’ils pèsent dans le paysage culturel du territoire. Un poids, une visibilité et une place légitimes au regard de données telles que le nombre de travailleurs salariés et bénévoles actifs dans ce secteur, le nombre de visiteurs/an, par exemple. Et que dire des infrastructures importantes qui abritent ces espaces de connaissance, qui sont sans conteste l’une des clés majeures de nos villes et campagnes « intelligentes » ?

Le logo symbolisant le réseau évoque à la fois un réseau schématisé et un temple, qui est l’une des représentations du musée les plus répandues dans l’imaginaire collectif. Le tout placé dans un cercle, qui peut représenter une localisation sur une carte (la Wallonie picarde), ou être un signe mathématique désignant un ensemble : l’ensemble des musées de Wallonie picarde.

En y regardant de plus près, que voit-on ? Les lettres M et W, reliées l’une à l’autre, sont indifféremment lisibles à l’endroit comme à l’envers. Surmontées d’une ligne droite figurant le toit de l’édifice et le parachevant, il se dégage de ce pictogramme une idée d’harmonie et de solidité en même temps qu’il se laisse lire comme le symbole d’une entité contenant un tout. Les colonnes, suggérées par les jambages des lettres M et W, confirment ces impressions de solidité et de cohésion puisqu’en architecture elles sont synonymes de soutien et d’axe.